dimanche 2 juin 2013

Kauai - Paris, 7419 miles

Nous sommes rentrés de vacances il y a.... mince, ça fait déjà deux semaines ! Nous sommes toujours un peu bronzés. Ça fait du bien d'avoir de nouveau des tâches de rousseur.

Nous avons passés environ une semaine sur Kauaï et une semaine sur Mauï, deux des îles qui composent l'Etat de Hawaii.

Paris : 7419 miles - youpie !

En gros, les îles sont des volcans. Kauaï est composé d'un seul pic, et Mauï de deux, reliés par un champ de lave qui est aujourd'hui un vaste champ de canne à sucre. Les nuages arrivent sur les îles et sont bloquées par les pics; du coup elles déversent toute leur pluie sur une face de la montagne, et l'autre côté reste sèche. Le résultat est une suite de micro-climats qui permet de se faire cramer à la plage ou de se balader dans une forêt blindée de plantes tropicales sans faire trop de route entre les deux.

Kaui (à gauche) & Maui (à droite)

En parlant de route : sur chaque île, les montagnes sont encerclées d'une route principale. Sur Kauaï, comme il n'y a qu'une seule montagne, il n'y a qu'une seule route. Sur la côté ouest, la face de la montagne est trop raide et la route s'arrête tout simplement. Sur Mauï la route entoure bien chaque montagne, mais il y a des endroits sans goudron et peu fréquentés. Le genre d'endroit qu'on aime bien.

On a profité d'innombrables plages spectaculaires.

Certaines sont couvertes de sable blanc,

 d'autres de sable noir ou rouge
certaines sont longues, d'autres petits baies, parfois on tombait sur des vagues, parfois non.

Souvent et surtout sous la pluie la plage était désertée. Nager sous la pluie, c'est top !

À plusieurs plages on peut faire de la plongée. Je m'attendais à plus de corail. Mais en général les récifs sur les plages étaient rocheuses ou bien composées de coraux morts. Je ne sais pas si les coraux sont morts avec l'activité humaine ou bien avec le passage des tempêtes. En tout cas, mêmes les endroits sans coraux sont recouverts d'algues ou autres plantes/animaux aquatiques et l'habitat est partagé par de nombreuses espèces de poissons. On se faisait plaisir à en découvrir de nouvelles sur chaque récif différent. Les récifs sont souvent des réserves naturelles où la pêche est interdite. Du coup les poissons sont souvent très grands et ne se méfient pas des plongeurs.

J'ai eu la chance de voir trois tortues, dont une avec lequel j'avais l'impression d'avoir un échange personnel : en nageant entre quelques rochers, j'étais surprise par une grosse tortue à moins d'un mètre, mais l’œil ancien de la tortue m'a fixé également avec étonnement :"Encore un de ces humains !" Elle est montée à la surface pour respirer, et ensuite elle s'est débarrassée de mon regard en plongeant sous un roche.

De temps en temps, il fallait sortir de l'eau pour manger.

Mmm, fish tacos.

De plage en plage nous avons fait le tour des îles. Il y avait des endroits très luxuriant, des forêts où la pluie abondante encourage la croissance de grands arbres, de gigantesque vignes à feuilles énormes, et des fleurs charnues rouges.
Oui, c'est la mer qu'on voit derrière

 Sur Mauï, d’innombrables chutes d'eau 

Des forêts entières de bambou !

Et qui dit végétation dit limace ! Super mignon, non ?
Merci A., pour l'animation !

Du côté sec des îles, il y a moins de végétation, ou (sur Mauï) carrément des étendues de lave trop récentes  (15e siècle) pour y avoir beaucoup de plantes.


Il faisait chaud, pas plus froid qu'environ 20°. On a eu froid qu'une seule fois : sur Mauï quand on s'est levés très tôt pour assister au lever de soleil sur la crête de la montagne (Haleakala).

Brr... il faisait 2°... mais c'était spectaculaire !

Et en descendant, on avait des belles vues
 sur les cônes volcaniques, souvenir des dernières éruptions.

Bon, là vous avez une idée de la géographie. Je suis tentée de continuer avec une description de la bouffe, des animaux qu'on a vu, des gens sympathiques qu'on a rencontrés, des petit-déjs (woops, c'est encore de la bouffe)... mais je pense que vous êtes déjà assez jaloux comme ça, non?

Ah, mais je n'ai pas parlé du potier...bon, ça sera pour la prochaine fois !