dimanche 13 novembre 2011

Étanchéité, Trous, Tirelires

Avant de partir au marché hier, j’ai mis un fond d’eau dans deux vases récemment sortis du four. Aujourd’hui mon élève m’a demandé pourquoi il y avait de l’eau mais pas de fleurs. Ceci m'a rappelé mon test d’étanchéité. Je ne pourrais pas vendre un vase sans savoir s’il est étanche, et parfois, on a des surprises.
Là, par exemple, ce vase, qui est bien émaillé à l’intérieur, n’est pas étanche:














Celui-là, par contre, où j’avais peur que l’eau passe, vu son aspect craquelé au fond, est bien étanche.















Ça me soulage quelque part, par ce que le vase à trous est l’objet d’un travail plus ou moins recherché.

Je dis plus ou moins, par ce que je suis facilement distraite. Et puis, j’ai beaucoup de projets.
Le projet des vases aux couvercles troués:



Le projet des sets de bols et d’autres objets utilitaires :




Et un nouveau projet d’animaux bibelots.

Euh… quoi ?

Oui, oui, des animaux, des bibelots. N’ayez pas peur, je n’ai pas abandonné les autres projets (surtout pas !), mais je me suis amusée à faire quelques tirelires et je vais poursuivre cette tendance encore un peu pour voir où ça m’amène.



Ma technique pour les tirelires est la suivante: 

1. Faites une forme au tournage. Ca peut être une petite boule, un espèce de mini amphore, ou une forme d’olive. L’important c’est que la « bouche » soit assez réduite. Cette ouverture deviendra probablement (mais pas toujours !) la bouche de l’animal.


2.  Laissez la pièce sécher jusqu’à la consistance de cuir.

3.  Regardez bien l’objet. Il serait bien avec des pattes ? Avec des ailes ? Des écailles ? Il commencera à vous inspirer quelque chose. Si vous avez un créatif sympathique à coté de vous, demandez-lui son avis. Attention: votre voisin risque de dire "ca ressemble à un encornet" et vous seriez obligé de faire ceci :


4. Sous la bonne influence de l’inspiration, rajoutez les accessoires nécessaires à la créature. Souvent, je ne sais pas trop s’il faut creuser les yeux ou rajouter des yeux de dessin animé. Je les rajoute pour voir, et je les enlève si le regard de la bête m’effraye.
Quand on rajoute des pattes (ou d’autres « accessoires »), il faut de faire des stries sur les deux surfaces du joint et de les couvrir de barbotine avant d’attacher la patte. La barbotine (terre très molle, presque liquide) fonctionne comme de la colle et ainsi les pattes seront solidement attachées au corps.

5. Rajoutez le trou pour la monnaie. Testez avec une pièce de 2 euros. Le trou doit être trop grand par rapport à la pièce de monnaie, parce que l’ouverture va rétrécir lors de la cuisson de l’animal.

6. Une fois que la pièce est cuite, on peut mettre un bouchon dans la bouche de l’animal. Lors de la phase de création, il faut décider si on accédera à la monnaie en brisant l’animal (à l’ancienne) ou si on veut une tirelire moderne et durable, dont on peut retirer ses sous.


Teehee, je les trouve marrants. Contact moi si ca vous donne envie d’en faire !

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