jeudi 2 mai 2019

J'ai eu du bol

Je fais mes cuissons la nuit pour profiter des heures creuses. Quand je me lève, j'ai l'habitude d'aller voir la température du four, sachant qu'il reste un jour de refroidissement. 

Lors de ma dernière cuisson émail, au matin, j'ai trouvé le four penché et il était encore à 900°. Deux roulettes du socle du four ont lâché et le four se serait peut-être couché sans le mur à côté duquel il était placé.



J'ai eu un coup d'angoisse, mais le four s'est refroidi sans problème. Premier ouf.

Je craignais toutefois que le four soit très abimé dans le cas où les pièces se seraient collées aux parois ou aux résistances du four.

A l'ouverture, les plaques d'enfournement avaient glissé mais je n'ai eu que deux pièces qui se sont collées aux briques du four. Une troisième pièce était abimée par une des quilles d'enfournement penchées. 


Ni les résistances ni la sonde ne semblaient être touchés. Quelques briques étaient abîmées, mais c'est tout. Deuxième ouf.


Aucune pièce d'élève n'a été abîmée. Troisième ouf.

Avec A (qui arrive à soulever le four !) nous avons enlevé les roues. Le four est maintenant posé directement sur les pieds du socle. Je l'ai remis en route pour une cuisson biscuit le jour d'après. Pas de problème. Et ce matin j'ai ouvert le four après une cuisson émail : tout s'est bien passé.

Je me dis que c'était un exercice de tournage : il me fallait rester centrée en attendant le refroidissement plutôt que de perdre la tête. Soit le four était abimé soit il ne l'était pas et je ne pouvais qu'attendre pour savoir.

Je suis soulagée de ne pas avoir un four hors-service avec les frais et délais associés !

Résultat final : suite à un peu de meulage, l'assiette qui s'est collée à la paroi du four a rejoint la famille de nos poteries dépareillées dans la cuisine.


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