dimanche 18 janvier 2015

Le va-et-vient

En attendant de savoir où exactement je vais transporter mon tour et mon four, on bascule entre deux villes.
D'un coté, Biarritz...
...où les couleurs perpétuellement changeants de la mer et du ciel me font rêver de créer des émaux d'aspect brillant mais naturel.


...où on respire mieux.
...où il pleut pendant que le soleil brille. Bonne excuse de se poser sur le canapé avec le nouveau bol à thé et un cinnamon bun (voici la recette - elle est excellente !)


Ce bol à été dans un billet précédent, montré à la phase biscuit. Il s'est passé un truc intéressant à la deuxième cuisson : des petites gouttes blanches ont suinté de la partie basse (et non-émaillé) de l'extérieur, donnant un aspect un peu rugueux qui est agréable au niveau tactile.

De l'autre coté, Paris...
...où la vente de notre appartement semble se concrétiser, mais rien n'est certain tant que les documents ne seront pas signés.
...où je retrouve mon tour sur lequel j'ai commencé quelques mugs ce matin.


On me dit souvent qu'il doit être difficile de refaire la même forme plusieurs fois. Mais si on commence avec la même masse de terre pour chaque objet, on finit par faire des objets de la même taille.

Une paire de concaves, une paire de convexes.

J'attends avec impatience que ces objets soient assez solides pour y attacher les anses.

Par le passé, j'ai fait les mugs que l'on voit ici en couleur. Depuis leur départ de mon étagère, je pensais refaire ces séries, car les deux formes m'ont bien plu et ont eu du succès.
Donc je vais créer la même chose, mais en plus grand, car les mugs ci-dessus étaient un peu petit. Ça fait partie de mon plan de faire des objets de toutes sortes avec l'empreinte d'une coque, étant donné que ce sont parmi les pièces qui plaisent le plus aux autres. Et pourquoi ? Peut-être pour la même raison qu'on se penche à la plage pour ramasser un coquillage.