Pendant de nombreuses années la tortue, en compagnie de ses voisines, vivait une vie pleine et heureuse dans la boue et les herbes qui poussaient à foison. Mais un jour, après un festin de pissenlits, la tortue poussa un soupir de contentement et se surpris à regarder oisivement le ciel au-dessus du plan d'eau.
Le ciel azur lui parut comme un étang et au milieu de cet étang se trouvait une tortue-nuage.
"Salut à toi cousine éloignée!" lui dit la tortue terrestre.
La tortue-nuage répondit d'un sourire en coin et d'un clin d'œil amical.
Jusqu'à ce moment, la tortue n'avait jamais vraiment songé au monde qui l'entourait, ni au ciel qu'elle voyait au-dessus d'elle à travers les arbres bordant le l'eau. La pensée que le monde pouvait aller au-delà de son petit coin de marécage ne l'avait jamais effleurée. Elle n'avait jamais vraiment prêté attention au ciel au-dessus de sa tête et encore moins à la possibilité qu'une tortue puisse y vivre.
"Comment se fait-il que tu puisse vivre là-haut?" demanda-t-elle à la tortue céleste.
"Et toi, comment peux-tu vivre si bas?" lui répondit-elle, d'un ton qui parut, à la tortue terrestre, la prendre de haut. "Le monde des cieux est tellement beau. Dommage pour toi que tu ne puisse pas me rejoindre." Et elle s'en alla ainsi, emporté par un léger courant d'air.
La tortue terrestre la suivi des yeux pendant quelques minutes et commença, pour la première fois, à réfléchir, à penser sa vie dans le contexte de son petit coin de marécage et l'imaginer telle qu'elle pourrait être dans les nues. Après un long moment elle arriva à la conclusion suivante : "Moi aussi je veux vivre dans le ciel, mais comment faire ?"
Elle essaya tout ce qui lui passa par l'esprit pour s'envoyer en l'air…. Elle se construisit une catapulte, qui fonctionnât – brièvement - du moins, jusqu'à ce que la gravité fasse son effet. Heureusement pour elle, sa carapace était là pour la protéger de sa chute.
Elle se construisit une fusée, mais, elle n'était pas douée en chimie, et l'explosion la projeta contre un arbre de l'autre côté du marécage. Mais pas avant qu'elle ne rentre sa tête dans sa carapace, ce qui lui sauva la vie une fois encore.
Après une multitude d'essais infructueux, elle poussa un grand soupir.
"Comment faire..." Se demanda-t-elle, "…pour m'envoyer en l'air ?"
Mais subitement, "Eureka !" l'idée lui vint de s'alléger ! Ainsi elle pourrait tranquillement se laisser flotter vers les cieux plutôt que de se battre contre la gravité.
Elle se mit immédiatement à creuser des trous dans sa carapace, qui n'était pas chose évidente vu la dureté de sa carapace.
Le ciel azur lui parut comme un étang et au milieu de cet étang se trouvait une tortue-nuage.
"Salut à toi cousine éloignée!" lui dit la tortue terrestre.
La tortue-nuage répondit d'un sourire en coin et d'un clin d'œil amical.
Jusqu'à ce moment, la tortue n'avait jamais vraiment songé au monde qui l'entourait, ni au ciel qu'elle voyait au-dessus d'elle à travers les arbres bordant le l'eau. La pensée que le monde pouvait aller au-delà de son petit coin de marécage ne l'avait jamais effleurée. Elle n'avait jamais vraiment prêté attention au ciel au-dessus de sa tête et encore moins à la possibilité qu'une tortue puisse y vivre.
"Comment se fait-il que tu puisse vivre là-haut?" demanda-t-elle à la tortue céleste.
"Et toi, comment peux-tu vivre si bas?" lui répondit-elle, d'un ton qui parut, à la tortue terrestre, la prendre de haut. "Le monde des cieux est tellement beau. Dommage pour toi que tu ne puisse pas me rejoindre." Et elle s'en alla ainsi, emporté par un léger courant d'air.
La tortue terrestre la suivi des yeux pendant quelques minutes et commença, pour la première fois, à réfléchir, à penser sa vie dans le contexte de son petit coin de marécage et l'imaginer telle qu'elle pourrait être dans les nues. Après un long moment elle arriva à la conclusion suivante : "Moi aussi je veux vivre dans le ciel, mais comment faire ?"
Elle essaya tout ce qui lui passa par l'esprit pour s'envoyer en l'air…. Elle se construisit une catapulte, qui fonctionnât – brièvement - du moins, jusqu'à ce que la gravité fasse son effet. Heureusement pour elle, sa carapace était là pour la protéger de sa chute.
Elle se construisit une fusée, mais, elle n'était pas douée en chimie, et l'explosion la projeta contre un arbre de l'autre côté du marécage. Mais pas avant qu'elle ne rentre sa tête dans sa carapace, ce qui lui sauva la vie une fois encore.
Après une multitude d'essais infructueux, elle poussa un grand soupir.
"Comment faire..." Se demanda-t-elle, "…pour m'envoyer en l'air ?"
Mais subitement, "Eureka !" l'idée lui vint de s'alléger ! Ainsi elle pourrait tranquillement se laisser flotter vers les cieux plutôt que de se battre contre la gravité.
Elle se mit immédiatement à creuser des trous dans sa carapace, qui n'était pas chose évidente vu la dureté de sa carapace.
Après deux jours et deux nuit de labeur intensif elle fut frappée par la réalisation que bien que sa carapace ressembla à de la dentelle et qu'elle se senti plus légère, ça ne pourrait jamais être assez. Atterrée par la réalisation, elle alla s'asseoir à côté de l'eau en mâchonnant une brindille d'herbe et pleura à grosses larmes de tortue (moins connues que celle des crocodiles, mais pas moins larmoyantes).
Le jour se coucha et avec la nuit vint une pluie légère… Le matin suivant la tortue réalisa que les trous qu'elle avait creusés dans sa carapace s'étaient remplis d'eau et qu'elle était plus lourde que jamais. Elle poussa un gros soupir de résignation et parti se chercher de quoi petit déjeuner.
Mais avant qu'elle ne fasse deux pas elle entendit:
"Eh, salut ! C'est toi cousine ?"
Notre malheureuse tortue dévisagea la tortue-nuage et répondit amèrement, "Oh c'est toi…"
"Dis-moi petite cousine terrestre, quel est ce miracle ? Comment as-tu fait ? "
"Hein… ? " dit la tortue en se demandant de quoi sa cousine céleste parlait.
"Il faut que tu me dises comment tu as fait, bien que je vive dans le ciel je n'ai jamais réussi à ne faire qu'une avec elle, comment as-tu fait ? "
Perplexe, la tortue terrestre resta muette un moment et réfléchit à ce que pouvait bien vouloir dire sa cousine dans le ciel. Son regard se porta sur la surface calme et plate de l'étang reflétant parfaitement le ciel au-dessus d'elle, et elle senti le poids de l'eau dans sa carapace. Elle comprit comment cela pouvait paraitre vu de dessus, eut un petit sourire et répondit à sa cousine : "C'est un secret ! Au revoir, cousine." Puis elle disparut dans les hautes herbes.
La tortue céleste la suivi des yeux pendant quelques minutes et commença, pour la première fois, à réfléchir, à penser sa vie dans le contexte de l'immensité des cieux et à l'imaginer telle qu'elle pourrait être au ras des pâquerettes.
Le jour se coucha et avec la nuit vint une pluie légère… Le matin suivant la tortue réalisa que les trous qu'elle avait creusés dans sa carapace s'étaient remplis d'eau et qu'elle était plus lourde que jamais. Elle poussa un gros soupir de résignation et parti se chercher de quoi petit déjeuner.
Mais avant qu'elle ne fasse deux pas elle entendit:
"Eh, salut ! C'est toi cousine ?"
Notre malheureuse tortue dévisagea la tortue-nuage et répondit amèrement, "Oh c'est toi…"
"Dis-moi petite cousine terrestre, quel est ce miracle ? Comment as-tu fait ? "
"Hein… ? " dit la tortue en se demandant de quoi sa cousine céleste parlait.
"Il faut que tu me dises comment tu as fait, bien que je vive dans le ciel je n'ai jamais réussi à ne faire qu'une avec elle, comment as-tu fait ? "
Perplexe, la tortue terrestre resta muette un moment et réfléchit à ce que pouvait bien vouloir dire sa cousine dans le ciel. Son regard se porta sur la surface calme et plate de l'étang reflétant parfaitement le ciel au-dessus d'elle, et elle senti le poids de l'eau dans sa carapace. Elle comprit comment cela pouvait paraitre vu de dessus, eut un petit sourire et répondit à sa cousine : "C'est un secret ! Au revoir, cousine." Puis elle disparut dans les hautes herbes.
La tortue céleste la suivi des yeux pendant quelques minutes et commença, pour la première fois, à réfléchir, à penser sa vie dans le contexte de l'immensité des cieux et à l'imaginer telle qu'elle pourrait être au ras des pâquerettes.
**Un grand merci à A. pour cette histoire, écrit de sa main d'écrivain !