mardi 31 mai 2011

Découvertes du Festival

Le Festival Céramique Mouffetard a eu lieu tout en bas de la rue Mouffetard, une rue qui déborde du monde le weekend. Il faisait beau et les gens affichaient leurs sourires de weekend. Les fraises brillaient dans le soleil. La vague odeur de melon flottait dans l'air. Des stands en bas de la rue annonçaient la présence des céramistes.

Je dirais que 50% des objets dans le marché des potiers étaient à mon goût. C'est énorme! Voici les artistes qui ont attiré mon attention.

Benjamin Cortez
Des pièces que je qualifierais de simple, mais dont les formes ont du demander un travail sérieux. J'ai beaucoup aimé cette théière.


Certains récipients (mugs, cruches) avaient une dépression derrière l'anse.


C'est une façon sympathique de réduire l'espace prise par l'anse et ça rend la pièce plus intéressante!

Et vous pouvez voir encore plus d'images sur le site de Benjamin Cortez!

Geraldine leMoal
Terre chamotté, formes simples, élégantes. Voici des photos de ses pièces.

Caroline Waagenar
On reconnais tout de suite le travail de Carolie Waagenar. Des pots en grès emaillé en blanc; sur le bord de chaque, des formes en métal. L'effet est très agréable, à la fois simple et décoré. Plus d'images sur son site!
En passant, j'ai découvert que j'aime aussi beaucoup le travail de David Leroy-Terquem, qui  travail l'acier et qui partage un atelier avec Caroline Waagenar.

Bernard Amadieu
Larges vases enfumés, raku intéressant... pas le genre de chose que j'ai envie d'imiter, ni vraiment ce que j'aimerais avoir à la maison. Mais très bien fait et avec un certain style. Plus sur son site.

Mathieu Casseau
Terre sigillée. Voici des images. On dirait du bois poli.
Ayant récemment lu un article incompréhensible sur la terre sigillée, j'ai sauté sur l'opportunité de comprendre comment on produit cet effet. Il m'a expliqué qu'il fait un tournassage au rasoir, suivit d'un polissage au galet, avec ensuite une couche d'engobe.
Le résultat est très beau!

Festival! Festival!
Pour ce qui n'ont pas pu faire un tour au marché, j'espère que cette petite revue vous apporte l'ambiance du festival. Pour ce qui aiment ce genre de chose, rendez-vous bientôt pour Les Journées de la Céramique sur la place St. Sulpice du 30 juin au 3 juillet.

samedi 28 mai 2011

Festival!


Pour ceux qui sont à Paris ce weekend
Le Festival Céramique du Village Mouffetard vous attend!

samedi 7 mai 2011

Un émail, Trois terres

Le four marche bien. J'ai fait deux cuissons d'émail depuis la réparation, et je suis assez satisfaite des résultats. Je peux enfin experimenter des nouveaux émaux.

A vrai dire, en ce qui concerne les émaux, je suis assez paresseuse pour l'instant. J'ai créé un seul émail qui me plait depuis que j'ai ouvert l'atelier, et pour le reste je m'appuie sur des émaux de Solargil. Je voudrais continuer mes propres recherche d'émail, mais je voudrais aussi avoir une sélection de couleurs stables pour mes élèves. J'ai donc déjà une petite collection d'émaux qui me plaisent, comme, par exemple, le marron et le bleu utilisés sur ce vase:



Avant de casser le four, j'avais acheté un nouvel émail "vert cristalisé" chez Solargil, et donc, avec le four réparé, je pouvais enfin le tester. J'ai décidé d'appliquer l'émail à trois terres différents, par ce que les résultats sont souvent assez différents selon la terre.

Et effectivement, trois terres = trois couleurs!

Sur le grès de St. Amand, l'émail est brun quand la couche d'émail est très fin, gris quand elle est plus épais, et vert seulement si on en met plusieurs couches.



Sur le grès roux chamotté, il reste gris, presque métalique. Ca me plait beaucoup.


Cela dit, à l'intérieur de la pièce, j'avais mis beaucoup (trop) d'émail. J'ai du mal à rendre étanche les pièces composées de cette terre, et je m'étais dit, 'ok, je mets 3 couches d'émail et il sera ETANCHE, mwhahahaha.' Résultat? On dirais l'intérieur d'un ancien volcan:



La dernière pièce, composée du grès blanc, est le plus réussi, je trouve:


Par contre, à l'intérieur de la pièce sont des petites bulles - rien de très grave, mais il va falloir trouver une solution.


 Je ne suis pas sûre s'il s'agit d'un problème de température ou de l'épaisseur de l'émail. Vous avez une idée?

jeudi 21 avril 2011

Ca y est, le four est réparé!


Il s’avère que le remplacement des résistances épuisées n’est pas très difficile. Ca m’a pris moins d’une journée.

Mais en tout, j’ai passé plus d’un mois avec un four en panne, tout simplement parce qu’il m’était difficile d’obtenir les résistances. Il y avait divers obstacles: impossible de commander en ligne, impossible de commander par téléphone, impossible d’aller chez Ceradel en semaine... enfin un vendredi ma bicyclette m’a ramené chez eux et je suis rentrée chez moi avec trois longues ressorts, chaqu’un avec un label notant l’emplacement dans le four.

Incidand un peu drôle: chez Ceradel l’homme qui me vend les résistances me demande de confirmer que j’ai bien un four “comme celui-ci,” en m’indiquant un des fours dans l’entrepôt. “Euh, non” je disais, “Le mien est plus grand”. “Ah bon? Vous m’aviez dit un V60 au téléphone.” “Oui oui, c’est ca,” j’insistait. “V60. C’est écrit sur le dos.” “Qu’est que vous fumer, vous? 60 litres, c’est 60 litres,” il me dit.
...Je rentre chez moi. Mon four est identique à celui qu’il m’a montré. Mais j’étais persuadée, vraiment sûre, sur le coup, que mon four était plus grand!

Bon, passons à l’installation des résistances. Il y a beaucoup de sites qui expliquent comment les remplacer. Après avoir regardé les conseilles de plusieurs sites, j’ai suivi les instructions du pottery-magic, un site qui offre pleins d'informations intéressantes!

Voici les étapes de l'installation :
1. Débrancher le four: toujours bien d’éviter l’électrocution.
2. Enlever les anciennes résistances: Les ressorts s’attache au fils électriques sur l’arrière de la machine. Il faut ouvrir le dos du four et les déconnecter.
(Un des conseils que j’ai vu sur le web est de prendre en photo la configuration des fils/ressorts avant de détacher quoi que ce soit. Même si ce qu’on trouve en ouvrant le dos du four n’est pas trop compliqué, je trouve que c’est un très bon conseil. C’est rassurant à la fin de savoir que tout est bien en place!)


3. Nettoyer le four: Avec la réspirateur on ramasse facilement toute la poussière qui a pu s’accumuler dans les cannelures où les résistances vont reposer.


4. Installer les nouvelles résistances à l’intérieur du four: Mon four n’est pas tout neuf... j’ai du faire attention à ne pas abimer les briques, mais si non, ce n’est pas trop difficile d’insérer les nouvelles résistances dans les cannelures. Il faut juste faire attention a mettre la bonne résistance au bon endroit. C’est à dire, ce qui recoivent la charge électrique la plus importante en haut et en bas, avec une plus faible charge pour la résistance centrale.
J’ai découvert en passant que les résistances n’ont pas était installées dans le bon ordre la dernière fois qu’on a fait l’installation. J’ai acheté le four à l’occasion, et je ne sais pas non plus quel age elles avaient, les anciennes résistances. Je me demande si la qualité de mes cuissons va changer, avec la nouvelle installation!
5. Finir l’installation en rattachant les fils électriques.


6. Rebranche le four, et fait le chauffer. Si ca marche à une basse température, passez ensuite à une cuisson!

J’ai déjà fait deux cuissons de dégourdi, sans problème.


A la fin de la semaine, j’espère tenter ma chance avec un cuisson d’émail!

samedi 16 avril 2011

A smashing morning

About a year ago I made an oil lamp. I was pleased with the form, and even pleased with the pretty blue glaze on it, but unfortunately, it was a bit too thick and a drip on one side set the lamp off kilter after the second firing.

Other such objects have been hanging around my table gathering dust. Pretty things with absurd drips. Victims of the ugly rough glaze I just can't quite give up on: In one out of 5 objects, it produces something volcanicly lovely.

This morning, I've put these things to use. In my courtyard there is a bath tub that I'm planning to convert to a planter. I decided I'd line the bottom with pottery rubble so that it will drain better. I got the hammer. I got all my unloved drippy or rough misfits. And I set to smashing. Soon, bits of teapot graced the tub:



Then I got around to hammering into the belly of my oil lamp, with a tiny pang, because I really liked the way the blue met with the clay body. There's a slight orangy-brown tinge where they merge.














But it was like hammering into a piggy bank. On the inside: treasure. Isn't that a delicious blue?















And now, things are in full swing. Pottery shards on the courtyard floor waiting to make it into the tub. Tub waiting to be filled with rich earth. Banana plant slowly coming back to life after the cruel winter. Seeds thinking about sprouting. Strawberries in bloom!!


All in all, a smashing morning.

dimanche 10 avril 2011

De la girelle à la planche

Il faut l'admettre, je galérais un peu chaque fois que je voulais enlever une pièce de la girelle. Dans l'atelier où je prenais des cours à Paris, on suivait la méthode suivante :
1. Découper la pièce de la girelle à l'aide d'un fil en métal.
2. A l'aide d'une grande spatule en bois, soulever la pièce, la faire glisser vers le bord, et essayer de la décoller pour la déposer sur une planche en bois. Elle y sèche ensuite jusqu'à la consistance de cuir.

J'ai eu du mal avec cette méthode. Je déformais mes pièces. Cela dit, aujourd'hui je ne sais pas si le problème venait vraiment de la méthode spatule, ou s’il s’agissait plutôt de faiblesses dans la structure de mes pièces. Plus l'épaisseur de la paroi d’une pièce est variable, plus la pièce sera fragile lorsqu'on l'enlève de la girelle. Si la paroi est régulière la pièce retrouve sa forme quand on la dépose sur la planche.

N’ayant pas d’énorme spatule, cette méthode n'était pas une option pour moi quand j'ai lancé l'atelier Khnoum.

C'est dans un livre que j’ai trouvé la solution suivante :
1. Avant de découper la pièce du girelle, on découpe une partie de la terre qui, de toute façon, partira au tournassage. Cela facilite le tournassage, et pour certaines pièces (les vases, par exemple) ça peut même éliminer le besoin d'en faire.

2. A l'aide d'une éponge, on verse de l'eau sur la girelle. L'idée est d'entourer la pièce d'une fine flaque d'eau.
3. Ensuite, on découpe la pièce de la girelle à l'aide du fil en métal. Ce faisant, de l'eau glissera entre le fond de la pièce et la terre qui reste sur la girelle. Ensuite, il est assez simple de faire glisser la pièce jusqu'au bord de la girelle  pour ensuite la déposer sur une planche.

Voilà la technique que j’utilise pour l’instant. Cela dit, il en existe d’autres. Lesquelles utilisez-vous ?

samedi 2 avril 2011

Les journées des métiers d'art

Il fait beau aujourd'hui!
J'espère qu'il fera aussi beau demain. Je prévois de sortir à l'occasion des journées des métiers d'art. Cet évènement a lieu un peu par tout en France du 1 au 3 avril. Consultez le site pour le programme dans votre région!