vendredi 1 novembre 2013

Hé oulala bouteille sur bouteille

J'en étais à ma sixième bouteille. Peu importait la quantité de terre que j'utilisais, l'objet ne dépassait pas les 20 cm de hauteur. Je cherchais à reproduire une bouteille que j'ai faite il y a un an...


...et je ne retrouvais ni la forme ni la bonne taille. A vrai dire, je ne sais plus si l'original dépassait les 20 cm, mais celle sur laquelle je travaille accompagnera 4 tasses et elle doit être assez grande pour contenir le liquide destiné à les remplir.

J'ai fait une bouteille avec un cou très fin. J'ai tourné deux cruches assez satisfaisantes, améliorées par l'ajout des anses. Une des bouteilles était toute légère, j'en étais contente. D'autres passaient directement du tour au bac de terre à recycler.


De temps en temps A. passait dans l'atelier et disait, "Hmmm." J'en étais à ma sixième bouteille quand il m'a envoyé une vidéo d'un potier qui tournait une énorme bouteille, grande et fine.

C'est vraiment très instructif de regarder des vidéos de potiers. Je le fais occasionnellement et j'apprends quelque chose à chaque fois. De cette vidéo, j'ai appris qu'il faut déjà atteindre à peu près la hauteur désirée avant de travailler le cou de la bouteille. La hauteur de l'objet diminue quand on commence à faire l'épaule et en regagne en formant le cou. Il est cependant difficile de dépasser la taille initiale sans que le cou devienne trop fin ou tordu.

Je suis retournée au tour et j'ai fait une bouteille de 30 cm qui était de la bonne forme.


Je me suis arrêtée là.
Je suis sortie de l'atelier.
Dans la rue, je me suis rendu compte que je fredonnais une chanson de Massilia Sound System dont je ne connais que le refrain :

                     Hé oulala bouteille sur bouteille,
                     Hé oulala bouteille à tour de bras...


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